• A vos crayons...Ecrire une histoire d'après les illustrations.

    Durant cette période, les élèves se sont répartis en petits groupes pour écrire une histoire en s'aidant d'illustrations.

    Ils ont d'abord rédigé la première partie de l'histoire puis après les commentaires des camarades et adultes, ils ont, lors de la séance suivante, amélioré leur texte.

    Ce même travail a été effectué pour les deux parties suivantes de l'histoire.

    Voici les textes des différents groupes.

     

     

     

    Groupe 1

     

    Cette histoire se passe en Afrique du Sud pendant l’Apartheid. A cette époque les noirs étaient séparés des blancs dans les lieux publics.

     

    Un jour, un bus noir et blanc s’arrête pour prendre des passagers. Un homme, grand, vêtu d’un tee-shirt blanc monte en tenant sa petite fille par la main. Alors qu’ils se dirigent vers le fond du car, une femme à la peau blanche les regarde avec insistance. Peut-être est-elle méfiante parce qu’ils sont différents ?

     

    Tout à coup, le bus se met à pencher. Des journaux, des feuilles s’envolent. Les passagers sont éjectés de leur siège.

     

    C’est la panique dans le car. En effet, un pneu vient d’exploser. Le chauffeur fait descendre les passagers choqués par l’accident. Ils se réconfortent mutuellement. Certains se prennent dans les bras, d’autres s’assoient ou se tiennent la tête, l’air complètement bouleversé. Ils ont eu si peur !

     

    Une dame âgée est assise à l’écart du groupe. Elle a l’air triste et choquée. Un jeune homme noir s’approche d’elle et lui parle avec gentillesse. Autour d’eux, des petits groupes se forment. Des parents discutent tandis que des enfants jouent ensemble au ballon ou à la poupée.

     

    Deux noirs et deux blancs coopèrent pour réparer la roue.

     

    Quand le bus est prêt à rouler, les passagers montent à bord. Entre eux, l’ambiance est désormais plus joyeuse. Ils se parlent, s’apprécient.

     

    Depuis l’accident, une atmosphère chaleureuse unit les noirs et les blancs. Peut-être est – ce la fin de l’Apartheid?

     

    MAËL, OCÉANE, ELENA L , LUCAS.

     

    Groupe 2

     

    Un jour comme les autres, enfin presque, arrive un bus noir et blanc. Les noirs ont une entrée à l’arrière du bus quant aux blancs, ils ont une porte à l’avant. Comme chaque matin, le car circule dans chaque ville jusqu’au terminus.

     

    A l’arrêt suivant, Axel et sa petite fille Sophie, entrent par la porte des blancs. Alors les blancs les regardent bizarrement. Ils sont très choqués parce que c’est la première fois qu’un noir passe par leur entrée.

     

    Le chauffeur est lui aussi choqué, il ne regarde pas sa route. Tout à coup, un violent coup de frein met la panique totale dans le car. Toutes les feuilles s’envolent. Un pneu a éclaté car le conducteur a roulé dans un nid de poule. Le chauffeur reprend ses esprits et arrive à contrôler le car. Il l’arrête sur le bas côté. Tout le monde descend du bus. Heureusement, personne n’est blessé. Mais ils sont bouleversés car ils ne s’attendaient pas à un tel accident. Les enfants sont sonnés et leurs parents vont les réconforter.

     

    A ce moment- là une vielle dame se sent très faible. Quand un jeune noir la voit dans cet état, il ne peut pas la laisser comme ça. Alors il tend sa main pour l’aider à se relever. La vielle dame est très contente qu’un jeune homme vienne à son secours. C’est la première fois que quelqu’un fait un geste aussi beau pour elle.

     

    Quand les passagers voient cette gentillesse, ils se mettent à s’entraider, à discuter ensemble.

     

    Pendant ce temps les garçons jouent au foot.

     

    Sophie vient de rencontrer une fille, Clara qui a aussi une poupée.

     

    Elles se les échangent et elles se disent que même si elles n'ont pas la même couleur de peau, elles ont le même cœur.

     

    Pendant ce temps, Alex, le père de Sophie, vient aider le conducteur à réparer la route.

     

    Tout le monde rentre dans le car par l'entrée des blancs.

     

    Ils se mélangent tous dans le bus.

     

    Depuis ce jour, il n’y a plus de car noir et blanc ; ils ont été repeints en gris.

     

    COLINE AMANDINE CLÉMENT C HANNAH

     

    Groupe 3

     

    Un jour, dans les années 50, en Amérique, mon père et moi, rentrons dans un bus noir et blanc. Depuis que je suis petite, les blancs dominent les noirs. Nous n’avons pas les mêmes droits !

     

    Dès que nous rentrons dans le bus, tout est très calme. Très calme comme tous les jours. Presque personne ne se parle. Certains lisent, d’autres jouent mais surtout chacun se regarde du coin de l’œil.

     

    Quand nous allons nous assoir au fond du bus - car c’est l’endroit où nous devons nous installer – nous les noirs, une dame blanche nous regarde d’un air méfiant. Je suis triste car moi, j’aimerais m’assoir à côté de cette petite fille blonde et aussi jouer avec les enfants blancs.

     

    Tout à coup, à mi-chemin, panique à bord ! Le chauffeur donne un coup de volant. Il perd presque le contrôle du bus. Une roue a éclaté et ça a fait « splash » !

     

    Nous avons tous eu la peur de notre vie. Dans le bus, j’ai vu des feuilles voler et j’ai entendu les gens crier.

     

    Mais le chauffeur a gardé son calme. Il gare le bus et tout le monde descend tranquillement. Mais chacun est choqué !

     

    Aussitôt, je me précipite vers mon père pour lui faire un gros câlin. A côté de moi, j’aperçois la petite fille blonde qui, elle aussi, saute dans les bras de sa mère.

     

    En fait, chacun cherche à se réconforter mutuellement.

     

     

     

    Plus loin, je vois un jeune homme noir aider une vieille dame, encore sous le choc, à se relever. Il l’ accompagne pour qu’ elle se dégourdisse les jambes. Je vois bien qu’ il est heureux de faire cette bonne action.

     

    Tout près de moi, j’aperçois des garçons jouer au foot ; ils se sont mélangés, entre noirs et blancs pour faire des équipes.

     

    Moi j’échange un regard avec la petite fille blonde. Je décide d’aller vers elle pour jouer. Nous nous échangeons nos poupées. Quelle est belle sa poupée blanche aux cheveux blonds !

     

    Nos parents, eux, discutent entre eux. Ils partagent leur peur et leurs émotions fortes pour enlever leur stress, autour d’ un verre d’ eau.

     

    D’ autres, noirs et blancs, réparent la roue. Des sourires apparaissent sur leur visage car ils s’ entraident.

     

    Maintenant, enfin, nous pouvons remonter dans le bus et choisir notre place. Je décide de m’ asseoir à coté de ma copine blonde.

     

    En fait ça change rien d’ être noir ou blanc. On est tous les mêmes après un accident.

     

    Depuis ce jour-là, l’ injustice règne moins chez nous en Amérique.

     

    Et aujourd’hui,tous les bus sont zébré de noir et de blanc.

     

    LOUANN NOAH MÉLANIE CLÉMENT CHARPENTIER

     

    Groupe 4

     

     

     

    Avant les blancs étaient supérieurs aux noirs. C’est ce qu’a vécu la petite Zoé.

     

    Un jour, tout a changé. Elle monta dans le bus en remarquant les regards que lui lançaient les blancs. Ceux-ci les ignoraient, lisant ou discutant entre eux tandis que les noirs restaient silencieux. Cela créait une ambiance hostile.

     

    Mais soudain les papiers se mirent à voler. Ils entendirent un bruit assourdissant et les passagers se dépéchèrent de sortir. Tout le monde se pressa devant la roue crevée et le chauffeur leur dit que ça prendrait du temps de la réparer. Les passagers semblaient bouleversés après cet événement. Heureusement il n’y avait aucun blessé. Ils se dispersèrent en petits groupes pour se réconforter mutuellement après ce déroulement imprévu.

     

     

     

    Tout un coup, un homme de couleur noire se dirigea vers une vieille femme à l’air tourmentée et fatiguée. Elle releva la tête, surprise et accepta la main tendue de l’homme. Voyant cette scène, les noirs et les blancs s’ entraidèrent et tout naturellement, ils se changèrent les idées, les adultes discutant, les enfants jouant.

     

    Le chauffeur, aidé par plusieurs personnes, répara la roue.

     

    Personne n’ avait envie de retourner dans le car et tout le monde se mélangea, continuant à discuter.

     

    Le car s’ébranla dans un nuage de poussière.

     

    Cet accident montra que le changement avait commencé.

     

    Pauline, Klervie, Jade, Eléna T

     

     

     

    Groupe 5

     

     

     

    C’était un 20 mai 1956 où l’Apartheid régnait dans le monde. A cette époque le bus était divisé en deux parties ; à l’avant il y a les blancs et à l’arrière des noirs. Une dame regarde mystérieusement un monsieur noir et sa fille. Ils viennent de rentrer dans le bus.

     

    A un moment le car se met à bouger. Les feuilles s’envolent. Les personnes ne comprennent pas ce qui se passe. Une roue a explosé. Le chauffeur fait évacuer toutes les personnes. Les enfants sautent dans les bras de leurs parents, ils fondent en larmes. Les noirs se réconfortent entre eux, les blancs font d’eux-mêmes.

     

    La tâche ne semble pas facile.

     

     

     

    Après quelques minutes de chamboulement, un garçons s’ approche d’ une vieille dame blanche. La dame au départ ne comprend pas mais elle finit par accepter son aide.

     

    Pendant ce temps, le chauffeur offre un verre à tout le monde pour cet accident.

     

    Les enfants de leur coté jouent ensemble, les filles à la poupée et les garçons au foot.

     

    Peu après que la bonne humeur se soit installée, blancs et noirs, y compris le chauffeur aident à changer la roue.

     

    Ensuite tout le monde remonte dans le car.

     

    Un jour peut-être ils le repeindront en gris.

     

    En fait, on est tous pareil après un accident.

     

    C’est le premier pas vers la fin de l’Apartaeid.

     

    ANAE ÉRINE MAËLYS LÉO

     

    Groupe 6

     

    Un jour comme tous les autres jours, dans un bus de noirs et de blancs, il y a environ 60 ans, une famille de noirs était dans le bus. Une atmosphère gênante s’installa. Des regards circulaient dans le car. Les personnes n’étaient pas amies. Elles partaient de l’Afrique du sud pour l’Afrique du nord.

     

    Et d’un coup, AHHHH ! Les feuilles s’envolèrent et virevoltèrent au vent. Un accident venait de se produire.

     

    Le chauffeur aida les vieilles personnes à sortir du bus. Ils descendirent du car un à un en vitesse. Les adultes virent le pneu crevé. Ensuite, les familles se retrouvèrent choquées par la secousse.

     

    Une personne âgée blanche s’était assise par terre. Un jeune homme noir alla la voir, il était là pour elle. Il aida la dame à se lever. Les personnes noires virent cet acte et eux aussi s’ avancèrent vers les blancs.

     

    Les adultes discutaient noirs et blancs mélangés. Les enfants étaient ensemble, les garçons jouaient au foot et les filles à la poupée .Et eux de leur coté, s’entraidèrent pour changer le pneu .

     

    Après avoir changé la roue, ils remontèrent dans le car noirs et blancs mélangés .

     

    Ils repartirent pour de nouvelles aventures !

     

    Klervie, Félicie, Diane, Loane

     

    Groupe 7

     

     

     

    Et oui, c’est dans ce bus où noirs et blancs sont séparés que se passe cette histoire… Un jour, Jérôme et Suzie entrent par la porte réservée aux blancs, pour retrouver leur famille. Guillaume, un blanc, les fixe d’un regard noir pendant tout le trajet. Ceci pour Jérôme n’est pas un bon signe.

     

    Soudain, le bus est terriblement secoué. Suzie est projetée contre le siège de devant. Elle se demande ce qui a bien pu se passer. Au même moment, le chauffeur déclare qu’une roue a éclaté !

     

    Tout le monde descend du bus, inquiet de ce qui vient de se produire. Les « j’ai peur ! » et les « Au secours ! » fusent de tous les côtés. Pour résumer la situation, ils sont tous morts de peur.

     

    Tourmentée, Hélène s’asseoit sur l'herbe. Jonathan s'approche d'elle pour lui tenir compagnie.

     

    Puis plus tard, le chauffeur sort une bouteille d'eau fraîche et des verres pour offrir à boire à tout le monde, parce qu'un accident ça donne soif.

     

    Les enfants jouent au foot et à la poupée. Puis le chauffeur sort du bus une caisse à outils pour réparer la roue et demande à quelques adultes de l'aider.

     

    Plus tard, tout est réparé et tout le monde repart dans le bus, mélangé.

     

    Lauren,Théliau, Léia, Léa

     

     

     

     

     

     


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